AMSTERDAM (Reuters) -Les Pays-Bas s’en tiennent à leur stratégie de commencer le 8 janvier prochain seulement leur campagne de vaccination contre le COVID-19 même si nombre de leurs partenaires européens l’ont lancée dès le week-end dernier, a déclaré mercredi le ministre néerlandais de la Santé.
“La plupart des pays ont opté pour des premières injections symboliques, j’ai fait le choix clair de ne pas faire de même”, a déclaré à la presse Hugo de Jonge.
“Naturellement j’aurais souhaité que nous soyons parmi les premiers, mais nous avons fait des choix responsables”, a-t-il ajouté.
Comme les autres pays de l’Union européenne, les Pays-Bas ont accès au vaccin développé par Pfizer et BioNTech qui a été autorisé par l’Agence européenne des médicaments (EMA).
Mais l’exécutif néerlandais estime qu’il lui est impossible de lancer sa campagne nationale de vaccination avant le 8 janvier du fait de la préparation des agences sanitaires qui nécessite du temps, notamment pour la mise en place de structures de communication informatisées.
Les Pays-Bas ont resserré les mesures de confinement, avec fermeture des écoles et de nombreux magasins courant décembre. Les bars et restaurants sont fermés eux depuis la mi-octobre.
Mais la circulation du virus reste inquiétante, et des hôpitaux ont prévenu mercredi qu’il leur faudrait repousser des interventions liées à d’autres pathologies pour prendre en charge les patients malades du Covid. En un mois, le nombre de ces derniers a progressé de plus de 60%.
Plus de 9.500 cas supplémentaires ont été enregistrés mercredi, soit un total de 787.300 cas depuis le début de l’épidémie, dont 11.323 mortels.
(Bart Meijerversion française Henri-Pierre André)